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Je suis arachnophobe et je suis allé voir Vermines au cinéma

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 En 2018, j'ai ouvert ce blog le temps de cinq petits articles, avant d'immédiatement l'abandonner pour rejoindre la merveilleuse équipe de The Pixel Post . Sauf qu'aujourd'hui, j'ai envie d'écrire un truc qui n'aurait pas sa place chez TPP. Déjà car ça ne parle à aucun moment de jeux vidéo, et surtout car c'est un récit très personnel. On ressort donc le blog de sa léthargie, on dépoussière, on aère pour se débarrasser de l'odeur de naphtaline et surtout on fait sortir les araignées, car c'est bien de ça dont j'ai envie de parler, au lendemain de ma séance de ciné devant Vermines. J'évite, en général, de m'auto-diagnostiquer. Je ne juge absolument pas les personnes qui le font, mais j'ai personnellement trop peur de me tromper, d'exagérer ou minimiser mes impressions et ressentis, et d'utiliser des termes à tort et à travers ou de m'attribuer des qualificatifs erronés, peut-être au risque de porter préjudice aux p

Carpe et dilemme

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Il semble que ce blog va continuer de vivoter, puisque je dépense mon argent n'importe comment et que j'achète des jeux indés au pif et qu'après j'ai envie d'en parler. Cette semaine j'ai donc pris Feudal Alloy, du studio tchèque Attu Games et euh. Ben vous allez voir. Feudal Alloy Sortie : 17 janvier 2019 / Développeur : Attu Games / Prix : 15€ "Attu était un simple fermier", nous explique la voix off dans la scène d'intro. Il travaille aux champs, s'occupe des vieux de son village et tout va bien, jusqu'au jour où des bandits arrivent et volent tout son matériel. Attu prend donc son épée et part à leur recherche. Ce que la narratrice a oublié de préciser, c'est que Attu et tous ses congénères sont des poissons qui contrôlent des robots humanoïdes dans un univers médiéval. Parce que pourquoi pas, et on en saura jamais plus, puisque cette cinématique d'introduction sera la seule scène d'explication du jeu. Tu es un poi

2018 dans les idées (4/4)

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Dernière fois que ce titre et son jeu de mot merdique apparaissent ! C'est ça aussi la magie de Noël. tiny&Tall : Gleipnir Sortie : 04 Septembre 2018 / Développeur : tT Studio / Prix : 15€ Pins , le créateur de tiny&Tall, c'est ce type agaçant à force d'être doué et polyvalent, qui fait des bds drôles et jolies, les diffuse gratuitement, puis passe trois ans à développer un jeu très cool pour le vendre seulement quinze balles. Donnez des sous à ce mec nom de nom. Oui non parce qu'en plus il compose la musique hein. tiny (oui, sans majuscule), est un petit bonhomme idiot et enthousiaste. Tall, lui, est un grand bonhomme blasé et désagréable. Ensemble ils vivent des aventures, comme tous les binômes clichés et attachants de l'univers (oui ça aussi j'ai vérifié, ça suffit maintenant), et ici nos deux larons sont forgerons au service des dieux nordiques et ont pour mission de forger Gleipnir, la chaine magique qui permettra de capturer Fenrir, un lou

2018 dans les idées (3/4)

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Il semblerait que je m'y sois pris trop tôt pour faire une rétrospective, y a encore de bons jeux qui sortent en décembre et ça ruine tout mon découpage, stoppez les rotatives. Et arrêtez de sortir des trucs cools en décembre, j'ai pas le temps, gardez votre énergie pour les périodes chiantes comme février et mars. Bon cela dit j'en suis encore aux jeux de mai et août, on verra plus tard pour ce qui est de la fin d'année. Moonlighter Sortie : 29 Mai 2018 / Développeur : Digital Sun / Prix : 20€  Moonlighter c'est le genre de jeu fourbe qui sort de nulle part la veille de sa sortie avec une bande-annonce fantastique, un pixel art à tomber par terre, une animation fluide comme jamais, une très très jolie bande-son et un concept alléchant. Alors comme je suis faible (et que mon budget jeux vidéo écrase tous les autres), je l'achète immédiatement. Après en avoir croisé dans tous les action-RPG de la terre (oui, j'ai vérifié, c'est un blog sérieux

2018 dans les idées (2/4)

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HAHA ! Quelques heures après la sortie de la première partie, Celeste a reçu le prix du meilleur jeu indé aux Games Awards 2018. Vous l'avez lu ici en premier, souvenez-vous en. Bref, maintenant parlons de jeux qui n'ont pas tous reçu de prix aux Games Awards, mais qui sont biens quand même. Orwell : Ignorance is strenght Sortie : 22 février 2018 / Développeur : Asmotic Studios / Prix : 10€ Quand j'ai parlé d'Orwell à ma copine en lui précisant que le titre faisait référence à George Orwell et 1984, elle m'a répondu "BEN OUI J'AVAIS DEVINÉ", parce que nos communications sont reposantes et que le titre d'Asmotic Studio ne fait aucun effort pour cacher ses influences. Ignorance is strenght est la suite d'Orwell : Keeping an eye on you, sorti en 2016. Inutile d'y avoir joué pour se lancer dans sa suite, mais il vaut le coup d’œil et les deux sont vendus en pack pour une somme raisonnable, alors pourquoi se priver. Dans les deux jeux,

2018 dans les idées (1/4)

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Comme l'an passé, 2018 a été une année assez exceptionnelle du côté du jeu vidéo, et particulièrement du jeu indé, alors j'ai eu envie de revenir sur ceux qui m'ont marqué. J'étais parti pour faire juste un thread des trucs cools à être sortis, mais aaah, y a tellement à dire, j'ai eu la flemme de faire un kilomètre de tweets, alors va pour une sorte d'article. C'est plus prétentieux, mais moins chiant à écrire. Je vais surtout parler de jeu indé, je connais mieux le sujet et j'ai principalement joué à ça cette année - pas que je sois snob (si), mais car mon pc ne supporte pas tellement les AAA bodybuildés. Je vais pas les classer du meilleur au moins bon, les classements c'est naze (et puis c'est Celeste qui gagne de toutes façons), alors je vais juste aller dans l'ordre chronologique des sorties. Iconoclasts Sortie : 23 janvier 2018 / Développeur : Joakim Sandberg / Prix : 20€ Robin est mécanicienne dans un univers futuriste en 2